Emmanuel MACRON vient de préciser le cadre dans lequel devrait se tenir le « grand débat national ». Sans surprise, il enferme ce débat dans une série d’impossibles voire d’interdits : pour lui pas question de revenir sur l’ISF ; pas question de remettre en cause les 40 milliards de cadeau
fait aux actionnaires via le CICE ; pas question de toucher aux 300 milliards de dividendes et intérêts financiers que se partagent chaque année une centaine de milliers de riches et d’ultrariches ; pas question de parler des salaires et du plein emploi. Ainsi il n’y aurait à choisir qu’entre réduire la dépense publique voire supprimer des services publics et quelques aménagements fiscaux. À la solde du capitalisme financier, le pouvoir veut piper les dés. À nous de faire valoir haut et fort que nous refusons ce grand pipeau national et exigeons que les vraies questions soient abordées : À nous d’ouvrir la discussion sur tous les sujets et de faire grandir des propositions permettant d’augmenter le pouvoir d’achat des français, de restaurer nos services publics, de mieux répartir les richesses et d’ouvrir la voie à une VIème République qui ne peut pas se réduire au simple fait de réduire le nombre d'élu-es. Il est urgent de répondre à la soif de justice sociale et de justice fiscale qu’exprime les français. Macron nous joue du pipeau...sonnons la charge
Bernard COIS
Secrétaire départemental du PCF S&L