Lors du festival des solidarités de l’an dernier, nous avions accueilli Amadou Diallo, venu nous présenter le projet d’agro écologie de son association au Burkina Faso. Il nous disait : « En 2050 ce seront les Africains qui vous diront comment faire. »
Nous ne sommes pas encore en 2050... cependant la sécheresse de cette année qui suit celle de l’année dernière nous amène à nous poser des questions sur l’avenir de notre agriculture. Les « paysans » - ceux qui habitent la campagne et cultivent la terre – ceux qui façonnent nos paysages, sont ceux qui nous nourrissent.
Sommes-nous assez conscients que sans eux nous n’aurions rien dans nos assiettes ?
Sommes-nous assez conscients que notre consommation « débridée » a de véritables conséquences sur le climat, sur notre environnement ?
Nous ne sommes pas encore en 2050... mais peut-être que nous serons obligés de partir de notre pays à cause du manque de ressources, comme le font actuellement tant et tant de personnes des 4 coins du monde. Quel accueil souhaiterions-nous ?
Nous ne sommes pas encore en 2050... mais le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) nous prédit que d’ici 2100 la température pourrait augmenter de 7° C par rapport à la période préindustrielle.
Alors... Alarmistes ??? Non réalistes.
Et si en 2050, les Africains venaient nous aider à faire face à nos pénuries... saurions-nous les accueillir et nous laisser faire ?
Gageons qu’en 2050, les enfants et les jeunes qui ont marché pour le climat auront eu le courage de construire un monde vivable pour tous. Oserons-nous les laisser faire ?
Bon festival des solidarités.
Pascal MAURANNE
Collectif Chalonnais pour la Solidarité Internationale
Pour consulter ou télécharger le programme
cliquez sur la vignette ci-dessous