ManifParay

Depuis le début de cette action, nous sentions bien que ce sujet serait sensible et nous en avons eu la confirmation lors des distributions de tracts sur le marché de Paray les deux derniers vendredis de mars.

La population, qui avait pris connaissance de la délibération mise en ligne par le Journal de Sâone-et-Loire, a immédiatement réagi en signant massivement la pétition que nous proposions mais aussi en signant en ligne sur Pétition Publique.

Les parodiens-nes ont aussi réagis auprès de Commissaire-enquêteur. Notre section va aussi faire un dossier en s'appuyant sur les signatures des pétitions présentant nos propositions.

Dans cette affaire, nous voyons bien que le conseil municipal a ficelé son affaire avec le pharmacien qui veut acheter le terrain du jardin public déclassifié à cette occasion. Il y a des enjeux économiques non négligeables dans ces transactions car les officines sont en concurrence sur la ville et une position centrale avec une multitude de services donnera une position dominante.

L'avis de la population compte peu. L'enquête publique est une formalité pour la municipalité car c'est elle, en définitive, qui prendra la décision. La préfecture n'est nullement décisionnaire à ce niveau.

Le béton en lieu et place du seul jardin public du centre ville ne gène pas les investisseurs.

Pour la petit histoire, une jeune pharmacienne est sur les rangs pour reprendre la suite du pharmacien actuel.

D'autres dossiers dépendent donc de celui du pharmacien ce qui semble aller de soi dans un monde libéral intéressé par les profits. L'existence du jardin public ne pèse pas lourd face à ces enjeux financiers et la mairie de Paray-le-Monial ne fait que servir les intérêts des plus forts. Ceci n'est pas nouveau mais la population doit faire respecter son droit à des services publics de qualité.

Conserver un jardin public mais aussi demander de nouveaux services publics de proximité.

Pour l'instant, nous informons la population et nous l'invitons à peser de tout son poids dans la balance pour faire respecter sa conception de la vie locale.

Cet appel s'est rapidement étendu à d'autres organisations, Ecologicaction71, EELV et le CAPEN qui ont aussi appelé à la marche de protestation du 30 mars mais Il faut que d'autres organisations s'expriment sur le sujet.

Nous attendons le 11 avril, dernière date pour déposer un avis auprès du Commissaire-enquêteur. Quelle que soit le résultat de l'enquête publique, d'autres actions seront nécessaire. La mairie ne doit pas supprimer le jardin public de la poste.