Dans l'énergie, c'est encore et toujours la lutte des classes !
Les travailleurs des entreprises de la Branche Professionnelle des Industries Electriques et Gazières connaissent un contexte particulier, depuis plus d’un an, marqué par des luttes cadencées
chaque semaine pour :
- L’intérêt général et le besoin de service public de l’énergie,
- L’arrêt des suppressions d’emplois,
- La ré-internalisation des activités sous-traitées,
- L’embauche de salariés au statut des IEG,
- Des augmentations salariales,
- Une réelle politique industrielle des entreprises pour répondre aux missions et valeurs du service public.
Les travailleurs et la FNME CGT sont sur tous les fronts. Ils enchaînent les dépôts de préavis de grève, tous les mois, du national au local sans qu’aucune entreprise daigne y répondre !
Par contre, comme le montre scandaleusement le rapport Oxfam, les entreprises du CAC 40 ne sont pas avares vers leurs actionnaires, c’est notamment le cas pour ENGIE !
Actuellement, les salariés des entreprises de la distribution du gaz et de l’électricité sont à pied d’œuvre jour et nuit, week-end compris, ils luttent pour une juste reconnaissance de leur travail, dans un service public de plus en plus dégradé !
Plus de 87 sites de GRDF (filiale d’ENGIE) et d’ENEDIS (filiale d’EDF) sont actuellement occupés par des salariés en lutte. Des assignations au tribunal sont les seules réponses apportées par les directions : Inacceptable. Voici donc le dialogue social tant prôné par le MEDEF, nos politiciens ultra-libéraux de LREM et le président Macron !
Un traitement des situations à deux vitesses car d’un côté, pour les électriciens et gaziers qui luttent et portent légitimement des revendications c’est l’assignation et d’un autre, pour des agriculteurs (représentant le patronat) qui bloquent des raffineries c’est tranquille : « faites ce qui vous plaît !»
Voilà la France de LREM…
La FNME CGT et les travailleurs du secteur énergétique se sont engagés depuis début avril dans une lutte pour un service public de l’énergie en réponse aux besoins de l’intérêt général. A ce titre, la fédération a interpellé par courrier, à plusieurs reprises, les différents acteurs politiques (président de la République, ministres, Premier ministre, députés, sénateurs et maires) en précisant être porteuse d’un véritable projet de société. Il porte la cohésion nationale tant sur l’égalité de traitement que sur l’accès aux énergies pour tous, et invite les élus politiques à en prendre connaissance. Hormis quelques réponses de députés, de sénateurs et de maires, le gouvernement semble très loin des préoccupations des travailleurs et usagers du service public de l’électricité et du gaz tant son silence en dit long sur sa volonté de continuer les déstructurations du service public de l’énergie.
La FNME CGT et les salariés iront jusqu’au bout, déterminés à faire bouger les lignes pour obtenir gain de cause à leurs revendications.
Là où la lutte est partagée par 100% de personnel en grève ce sont les revendications qui avancent et cela paie, et en plus ne coûte rien aux agents car les heures sont prises en temps de réunion comme à Auutn.
Ceux qui luttent ne sont pas sûr de gagner mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu