Texte prononcé devant la permanence du député à Mâcon

Elles protègent de très nombreuses personnes des aléas de la vie. Aides sociales et sécurité sociale représentent un tiers du PIB, soit 746 milliards. Ces 746 milliards se répartissent comme suit :

- risque vieillesse-survie (319 milliards)
- risque santé (244 milliards)
- risque maternité-famille (54 milliards)
- risque emploi (43 milliards)
- risque pauvreté et exclusion sociale (20 milliards)
- risque logement (18 milliards)

Elles coûtent un pognon de dingue les aides sociales et la sécurité sociale. Oui , mais elles rapportent un pognon de dingue :

- elles sont utiles à ceux qui les perçoivent
- elles maintiennent la cohésion sociale
- et puis elles, elles ne s’évadent pas. Tout juste perçues, elles retournent dans l’économie de tous les jours.

Alors, Monsieur Dirx, au lieu de faire la chasse aux pauvres, au lieu de réduire les A P L, au lieu de penser à casser la sécurité sociale, occupez-vous de la fraude fiscale et de l’évasion fiscale qui n’est le fait que des premiers de cordée, qui coûtent un pognon de dingue et ne rapportent pas un rond.

Oui elles coûtent un pognon de dingue !

Ce pognon qui s‘enfuit depuis des années avec la bénédiction de votre banquier de patron qui fut, doit-on vous le rappeler, également ministre de l’économie, chiche, allez le chercher !

Allez chercher ces tunes qui sont volées au budget de la France via l’évasion fiscale et la fraude fiscale organisées par le système bancaire.

Allez le chercher, afin qu’enfin, elles soient utiles au progrès social et retournent dans le cycle de l‘économie de tous les jours.